L’INFO DES MéDIAS
Panorama des écoles de journalisme : focus sur les types de reconnaissance
Il existe une pléthore de formations pour accéder aux métiers de journaliste.
Autrefois apanage exclusif des écoles reconnues par la profession, il est possible aujourd’hui de se former au métier de journaliste dans une école privée non reconnue, grâce à l’intégration du volet de l’expérience professionnelle à la formation. ISCPA fait le point sur les types de reconnaissance des formations en journalisme.
Les écoles privées tirent leur épingle du jeu
En opposant une approche axée sur la pratique du terrain et l’expérience professionnelle (ateliers, stages, projets collectifs…) aux cursus plus généralistes des écoles reconnues par la profession, les écoles privées proposent des formations en journalisme qui attirent de plus en plus. C’est le cas notamment de l’ISCPA, l’école spécialisée dans les formations au journalisme, à la communication et à la production du Groupe IGENSIA Education (ex Groupe IGS). Avec des campus à Paris, Toulouse et Lyon, l’ISCPA propose une formation professionnalisante de BAC à BAC + 5 qui accorde une grande importance à l’expérience du terrain et à l’approche métier : un minimum de 12 mois de stage, 98 % du corps professoral composé d’intervenants professionnels… Par ailleurs, l’ISCPA a été classée dans la liste des meilleures écoles de journalisme publiée par la Figaro en 2018.
La reconnaissance de la CPNEJ
Le journalisme, à l’instar d’autres secteurs d’activité, dispose d’un organisme « d’autorité » qui a pour mission d’évaluer et de labelliser les formations qualifiantes au métier. C’est le cas de la Commission paritaire nationale de l’emploi des journalistes (CPNEJ), qui réunit les professionnels représentants les différents pans du métier (presse hebdomadaire, quotidienne régionale et nationale, spécialisée, magazine, audiovisuel…) et les 5 confédérations du SNJ (Syndicat national des journalistes). Aujourd’hui, bien que la CPNEJ reconnaisse 14 écoles de journalisme, ces dernières ne forment que 15 à 20 % des professionnels du métier.
Pour être reconnue par la CPNEJ, l’école doit former à tous les médias (agence de presse, presse en ligne, écrit et audiovisuel) et avoir inséré deux promotions d’étudiants sur le marché du travail en communiquant des statistiques sur l’état d’insertion professionnelle des diplômés. À noter également que quand l’établissement évalué propose plusieurs formations, la reconnaissance de la CPNEJ ne porte que sur le cursus de formation initiale spécifique de journalisme agréé par le ministère de l’Education. Ainsi, les cursus de formation au journalisme doivent être séparés des autres cursus, notamment la communication. En outre, d’autres critères (au nombre de 10, définis par l’accord signé avec les partenaires sociaux en 2008) sont examinés dans le cadre d’une procédure d’évaluation d’établissement, parmi lesquels : les moyens techniques mis à la disposition des étudiants, la qualité de la formation, la diversité sociale des étudiants, l’insertion professionnelle des diplômés, des frais d’inscription et de scolarité accessibles…
La reconnaissance de l’état
La reconnaissance de l’État par l’inscription au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) est un autre type de reconnaissance parallèle à celui de la CPNEJ et qui a aussi son importance. La reconnaissance d’un diplôme par l’État est attribuée après un audit de l’établissement et atteste de la qualité de la formation, ainsi que de sa cohérence avec les exigences réelles du métier. En ce sens, l’ISCPA délivre des diplômes en journalisme reconnus par l’État et donnant accès à la formation de Mastère. C’est le cas du Bachelor Journalisme (titre certifié Journaliste inscrit au RNCP au niveau 6) et du Mastère Professionnel Journalisme (titre certifié Entrepreneur Dirigeant inscrit au RNCP au niveau 7).
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