Comment les journalistes et autres médias se sont adaptés pendant le confinement ?

Si le confinement a surpris par sa soudaineté, et n’a pas été toujours évident à vivre, il a mis en lumière une énorme capacité d’adaptation, mais aussi une formidable créativité. Au-delà des actions de chacun (jouer de la musique sur son balcon pour en faire profiter ses voisins, entamer une partie de ping-pong sur deux balcons, lancer des cours de cuisine ou de sport en live…), les journalistes et autres professionnels du secteur média ont lancé différentes initiatives. Il était nécessaire de mettre en place des actions pour faire perdurer leur mission informative mais aussi distractive.

Les journalistes, habituellement très présents sur le terrain, ont dû adapter leur activité. Certains ont continué à se déplacer, en respectant de manière stricte les règles de sécurité et d’hygiène propres à la lutte contre la propagation du virus, mais aussi en pratiquant de manière quasi-générale le télétravail. Les plus grands noms du métier ont ainsi revu leur mode opératoire et organisationnel, que ce soit chez France Télévisions, Radio France, Le Figaro… Pour ceux devant tout de même se rendre sur leur lieu de travail, des mesures ont été prises, notamment par des séparations de bureau, ou encore des espaces libérés et aménagés sur plusieurs étages.

Les tournages de série ont dû être stoppés, les contraintes étant trop nombreuses, tandis que certaines émissions ont rebondi pour continuer à proposer leur programme. On peut par exemple citer « Touche pas à mon poste » ou « Balance ton poste » qui ont été tournées sans public, jusqu’au moment où Cyril Hanouna a annoncé qu’il allait présenter son talk-show depuis son domicile, tout comme Arthur avec une nouvelle émission, « Show must go home », avec des invités en visioconférence. D’autres émissions ont continué à être tournées, mais en huit clos, comme « N’oubliez pas les paroles », « Vivement Dimanche », ou avec un public restreint comme avec le « Quotidien ».

Du côté du journalisme, on a pu assister, grâce aux nouvelles technologies, à des interviews, des tables rondes et des échanges. Les professionnels ont utilisé les outils mis à leur disposition, que ce soit par téléphone, ou en communicant sur les réseaux sociaux, par des « lives ». Ce qui a d’ailleurs donné lieu à quelques situations cocasses, comme par exemple ce journaliste américain qui ne portait pas de pantalon ! Les professionnels ont dû s’approprier dans l’urgence de nouveaux outils et méthodes de travail, mais leur effort et leur réactivité ont permis de poursuivre leur métier et missions.

Et les étudiants de l’ISCPA n’ont pas été en reste, puisqu’ils ont mis toutes leurs connaissances et leur motivation au service de leur passion : le journalisme ! On peut à ce sujet parler d’initiatives qui ont été de francs succès, comme les sessions « live » quotidiennes de Guillaume Pannetier. L’étudiant proposait des interviews de 15 minutes de personnalités de tout horizon : d’une candidate de Top chef (Nastasia Lyard), en passant par le chanteur Jean-Pierre Mader, l’animateur Jean-Luc Reichmann, ou encore le DJ Hugel. Son objectif ? Échanger, divertir, et garder un lien avec les gens.

Autre jolis moments pendant ce confinement, les interviews en live réalisées sur Instagram par Mathis Fessard avec de grands noms du domaine sportif. L’étudiant a en effet contacté et décroché des rendez-vous en visio d’une quarantaine de minutes avec de nombreuses personnalités sportives, comme Vanessa Le Moigne, Rémi Reverchon, Michaël Jérémiasz, Thomas Ferro Villechaize ou encore Simon Fourcade, pour ne citer qu’eux.

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