TéMOIGNAGE STAGE
#MonStageISCPA Justine, Journaliste sur Radio Nova
Karl Zéro, Édouard Baer, Frédéric Taddei, Ariel Wizman, Philippe Vecchi ou encore Jamel Debbouze… Tous ont connu une expérience au micro de Radio Nova.
Si cette radio créée en 1981 a vu de grands noms se succéder au rayon des animateurs, journalistes ou chroniqueurs, elle se distingue aussi par les courants musicaux qu’elle a accompagnés tout au long de son existence. Et par une programmation musicale dont la renommée n’est plus à faire. Pour Justine, étudiante en 2ème année de Bachelor Journalisme* à l’ISCPA Toulouse, et passionnée de musique, c’était donc une évidence. Avec cette interview #MonStageISCPA (réalisée avant la période de confinement), elle nous raconte donc son expérience chez Nova, avec passion et authenticité.
Comment as-tu décroché ce stage chez Nova ?
Pour ce stage chez Nova, j’ai répondu à une offre sur Indeed ! C’est l’animatrice de l’émission, Lucile Lhermitte, qui m’a ensuite recontacté pour passer un petit entretien au téléphone. Bien-sûr, il y avait de la concurrence parce que Nova c’est une grosse radio qui est aussi très prisée. J’ai décroché le stage et j’en remercie très grandement Lucie, qui m’a permis d’avoir ma première expérience en radio.
Et de ton côté, pourquoi ce choix ?
Je connais Nova depuis un bon moment déjà. C’est la radio de référence par excellence dans le domaine de la musique. Ils ont cette patte bien particulière qui fait d’eux une radio unique en son genre. J’ai toujours voulu travailler dans la culture, mais plus précisément dans la musique. C’est quelque chose qui me passionne vraiment et c’est pourquoi je me suis tournée naturellement vers la radio. Malgré que ce soit un univers que je connaissais assez peu, je suis une grande consommatrice d’émissions radio et de podcasts.
Par rapport à tes cours de radio, qu’est ce qui t’a le plus servi en stage ?
Savoir se servir (et bien !) d’un micro et d’un enregistreur, ça m’a bien sûr beaucoup aidé au début, surtout pour aller au contact des gens. Quand on maitrise la technique, le reste est plus facile. Le montage en radio c’est aussi un must. De mon côté, je montais mes interviews sur Adobe Audition et comme j’ai également appris à monter sur Audacity à l’ISCPA, la transition s’est faite assez facilement.
En revanche, ce qui m’a le plus surpris en stage, c’est la vitesse à laquelle se déroule les événements. Il faut toujours être très réactif et bien savoir gérer les situations de stress. A l’école c’était plus simple, puisqu’on a plus de temps pour apprendre et peaufiner nos réalisations.
Si tu devais nous raconter une journée type…
Mes journées commençaient par un micro trottoir où je demandais aux lyonnais de me citer leurs musiques préférées pour la rubrique « T’écoutes quoi ? » dans l’émission quotidienne « Comment Te Dire », diffusée de 17h à 19h.
Les micros-trottoirs, c’était la plus grosse partie du travail. Savoir mettre l’interviewé à l’aise, tout en récoltant assez d’informations n’est pas forcément facile au début. On s’habitue aussi à encaisser les refus, mais on tombe aussi sur de très bonnes surprises ; des auditeurs passionnés, qui prennent du temps pour répondre aux questions et qui n’hésitent pas à argumenter. A la radio, quand on annonçait mon segment, l’animatrice prenait toujours soin de me créditer et invitait les auditeurs à venir parler au micro de Nova. C’est comme ça que plusieurs fois, j’ai été reconnue dans la rue et ça m’a fait beaucoup rire.
Après, retour au studio pour réaliser un montage à la « sauce Nova ». Comme j’assistais aussi Lucile sur l’émission, je m’occupais du booking des invités, des relais podcasts et j’écrivais aussi des articles pour les événements partenaires.
Une rencontre t’a particulièrement marquée durant ce stage ?
Grâce à ce stage j’ai pu faire tellement de rencontres, mais aussi découvrir énormément d’artistes. Je pense que les rencontres avec David Walters, Animali ou encore le groupe Arche ont été parmi mes préférées. Radio oblige, on a souvent eu le droit à des petites sessions en live, comme celle d’Elina Jones, qui m’a beaucoup marquée.
Quand on reçoit un artiste dont on admire le travail – ou même dont on est fan – ce n’est pas toujours facile de rester dans ses bottes de journaliste, mais c’est super important. Il faut savoir rester pro dans toutes les situations, mais rien n’empêche d’échanger quelques mots en off avec l’invité et même de demander une petite photo pour marquer le coup.
Quels conseils donnerais-tu à un lycéen qui souhaite devenir journaliste radio ?
Je pense qu’être curieux est la première qualité à avoir ! C’est super important, que ce soit à la radio ou sur un autre média, la curiosité est essentielle. Il faut également aller au-delà de sa timidité, oser aller vers les autres, s’imposer parfois. Quand on veut devenir journaliste c’est très important. Et bien sur la passion. Quand on est passionné par ce que l’on fait, on prend du plaisir à travailler et l’auditeur le ressent forcément.
*CYCLE BACHELOR JOURNALISME – Titre de Journaliste, Diplôme reconnu par l’Etat, titre enregistré au RNCP de niveau 6 (ancien niveau II) à bac +3, code NSF 321t, par arrêté du 15/12/2016, J.O du 18/12/2016