TéMOIGNAGE STAGE
#MonStageISCPA Marie, Journaliste sur Mouv’
Quand on est passionnée de musique et étudiante en journalisme, quoi de mieux que de d’en profiter au travers de ses stages. Avec discipline, on vous raconte ça.
Durant sa 2ème année de Bachelor Journalisme* à l’ISCPA Toulouse, Marie a en effet cumulé les expériences aux sonorités diverses. Des stages qui lui ont notamment permis de se frotter au journalisme web mais aussi aux techniques radio. Découvrez son témoignage #MonStageISCPA !
iHH Magazine l’an dernier, Mouv’ et Hip-Hop Corner cette année, la musique est toujours au centre de ton projet professionnel ?
Oui, j’ai d’ailleurs choisi mes stages en fonction de ça ! Mais cette année, j’ai été un peu plus plongée dans l’actualité générale, et ça me plait de plus en plus. Je sais que le monde de la musique est assez restreint et il est toujours bon d’élargir ses horizons. En revanche, je continue d’alimenter mon site danstonjukebox.fr. Je l’ai déclaré en association cette année, obtenu mon numéro SIRET, et ça me permet notamment de prendre des stagiaires afin de créer plus de contenu encore. L’idéal serait de pouvoir m’y consacrer totalement lors d’un stage, afin de varier les contenus au maximum. J’avoue qu’à côté du stage, de l’école, de mes nombreux projets, il est difficile d’y consacrer du temps. Mais c’est quelque chose qui me plait beaucoup.
Peux-tu nous parler de tes missions lors de ton stage chez Mouv’ ?
Pour Mouv’, je faisais principalement du web. C’était intéressant, car la ligne éditoriale est jeune. J’écrivais 3 à 4 articles par jour, sur de l’actualité générale, mais centrée quand même sur la culture pop et hip-hop, sur des sujets qui concernent les jeunes. Pour la radio, j’ai réalisé des micro-trottoirs et également fait un papier. Pour les micro-trottoirs, il fallait interviewer des jeunes, sur des sujets qui les concernaient. Je me souviens par exemple d’une question qui était “Que pensez-vous du combat Booba vs Kaaris ? Pensez-vous qu’il va vraiment avoir lieu ? Pour qui êtes-vous ?”. Là, j’ai obtenu beaucoup de réactions… Par contre, pour mon micro-trottoir sur le grand débat national, j’avoue que c’était un peu plus compliqué ! (rires)
Quelles différences d’approche entre la rédaction web et celle des flashs radio ?
C’est très difficile au début de ne pas écrire nos flashs comme on écrit pour un article de presse écrite ou web. Les phrases, doivent être plus courtes, parfois sans verbe conjugué. On doit dire des choses pertinentes le plus rapidement possible, aller droit au but. Il faut trouver de bonnes accroches pour chaque brève… Là, on se rend compte à quel point la hiérarchie de l’information est importante. On évitera par exemple à la radio d’utiliser le participe présent, ou des adverbes trop longs. En fait, il y a vraiment un truc à prendre pour écrire ses flashs. Mais le plus dur je trouve, n’est pas de les écrire, mais de les enregistrer.
As-tu une petite anecdote à nous partager ?
Chez Mouv’, l’ambiance était hyper relax. On travaille en open space, avec plein d’animateurs et de chroniqueurs. Le matin, quand on arrive à 9h, Pascal Cefran (NDLR : animateur de la matinale « Good Morning Cefran ») est déjà là depuis un petit moment et a beaucoup d’énergie… L’équipe de l’après-midi était également assez dissipée par moment. Un jour, un des animateurs a trouvé un casque et a décidé de se mettre sur une chaise à roulettes afin qu’on le projette le plus vite possible contre le mur. On a quand même évité le grand saut dans les escaliers. Les bureaux de Mouv’ sont au 6ème étage… En revenant dans l’open space, le verdict est tombé : C’’est là qu’on voit que l’on devient mature ».
*CYCLE BACHELOR JOURNALISME – Titre de Journaliste, Diplôme reconnu par l’Etat, titre enregistré au RNCP de niveau II (bac +3), code NSF 321t, par arrêté du 15/12/2016, J.O du 18/12/2016