L’INFO DES MéDIAS
Le secteur du journalisme est-il saturé ?
Malgré tout ce qu’on en dit, le journalisme reste un secteur dynamique en pleine évolution. Mais la concurrence se fait rude et seuls les profils brillants parviennent à gravir les échelons pour devenir des journalistes célèbres.
Malgré tout ce qu’on en dit, le journalisme reste un secteur dynamique et en pleine renaissance. L’un de ses grands points positifs réside dans son évolution numérique, qui ouvre de nouveaux créneaux et crée de nouvelles opportunités pour les jeunes qui souhaitent embrasser l’un des nombreux métiers du secteur. Ceci dit, la concurrence se fait rude et seuls les profils brillants parviennent à gravir les échelons pour devenir des journalistes célèbres.
Quelles qualifications pour se frayer un chemin ?
Un diplôme en journalisme produit des profils qui possèdent les trois éléments clés recherchés par les employeurs : l’esprit d’initiative, le respect de l’éthique et des lois qui régissent le secteur, et la maîtrise des réseaux sociaux. Pour ce faire, l’étudiant doit choisir une formation à même de lui permettre de pratiquer réellement le journalisme afin d’acquérir de l’expérience. La formation permet de préparer les élèves aux exigences d’une salle de rédaction, les employeurs recherchent en effet des journalistes immédiatement opérationnels, n’ayant pas le temps de former leurs nouvelles recrues.
Les futurs journalistes sont appelés à constituer leur CV bien avant la fin de leurs études. Ils peuvent ainsi mettre en avant l’expérience acquise au cours de stages à la radio, à la télévision et au sein des journaux locaux. Curiosité et audace sont de mise pour parvenir à séduire les employeurs. Les journalistes débutants ne doivent surtout pas essayer de brûler les étapes, car ce serait contre-productif.
Même avec un bon diplôme, il ne faut pas penser qu’on est trop bon pour une tâche. A contrario, il ne faut jamais se considérer comme un journaliste stagiaire, mais s’attendre, voire demander, à ce qu’on vous confie des missions de la même nature que celles menées par les journalistes confirmés.
Tenir ses compétences à jour
Les compétences journalistiques de base, comme le traitement de l’information ou la création de contenu, sont appréciées dans d’autres secteurs où les compétences en communication sont très recherchées. Dans un monde où le web a permis au journalisme citoyen de s’épanouir, la pression est encore plus forte pour que les journalistes professionnels restent une source d’information fiable.
Les journalistes ont également besoin de compétences multimédias telles que la réalisation de reportages, le montage, la radio et la maîtrise d’Internet pour travailler dans un secteur multiplateformes. Sans des compétences avérées, personne ne peut se permettre de se cataloguer en tant que journaliste de la presse écrite, en ligne, à la radio ou à la télévision.
Il est désormais essentiel de rester à la fine pointe de la technologie, et pour cause. Pour rester à jour, et booster votre employabilité, n’hésitez pas à consulter régulièrement les descriptions de poste pour voir quelles compétences sont recherchées, puis suivez une formation pour les acquérir.
Développer le bon esprit
Les diplômés qui réussissent sont motivés et n’ont pas besoin d’être dirigés. Il est essentiel d’être concentré et curieux, sans relâche, en faisant preuve d’un esprit d’initiative pour trouver, traiter et vendre une histoire. L’élargissement de vos horizons est également très important. Petit à petit, la ligne de démarcation entre blogueurs et journalistes s’estompe.
Le blogging, en particulier, est un excellent moyen de montrer que vous pouvez effectuer des recherches et écrire des textes pour le web, que vous comprenez les techniques SEO et que vous savez utiliser un système de gestion de contenu.
S’adapter ou mourir
De nombreux observateurs se posent la question de savoir si la montée des YouTubers cède la place à une nouvelle forme de journalisme citoyen. Entre ce que nous considérons comme un journaliste traditionnel et une personne indépendante qui publie des articles sur YouTube, la limite devient chaque jour un peu plus floue. Il est indéniable que la définition du journalisme a changé au cours de la dernière décennie. Néanmoins, cette tendance n’annulera pas nécessairement le journalisme traditionnel.
Les nouvelles générations s’intéressent aux médias traditionnels comme aux chaînes YouTube, néanmoins, les milléniaux, lorsqu’ils rentrent chez eux, n’allument pas la télévision mais ouvrent plutôt leur ordinateur portable. Les plus jeunes privilégient YouTube car tout se numérise, mais ce n’est pas pour autant que le numérique menace le journalisme traditionnel. Il fut un temps où la radio menaçait la presse écrite. Finalement, les deux ont coexisté. Puis, la télévision est apparue, elle a également été perçue comme une menace, mais par la suite, l’équilibre s’est instauré et chaque média a pleinement trouvé sa place. Plus récemment, les journalistes étaient en alerte face à la montée des blogueurs et des influenceurs. Maintenant, il est clair que le blogging est accepté par les médias traditionnels. Le meilleur moyen pour que les journalistes puissent faire face aux technologies émergentes est tout simplement d’apprendre à les utiliser.
L’ISCPA, institut supérieur des médias, est spécialisé dans les formations aux métiers du journalisme, de la communication et de la production, de BAC à BAC+5, à Paris, Lyon et Toulouse. Forte de plus de 25 ans d’expérience, l’école dispense une formation de haute qualité, afin de garantir à ses étudiants toutes les chances de réussir dans un secteur en perpétuel changement.