L’INFO DES MéDIAS
La pub Boursorama qui fait le buzz
Boursorama a dévoilé sa dernière publicité le 6 octobre dernier. Et avec cette nouvelle campagne, la banque en ligne a réussi à créer le buzz en s’offrant la star américaine Brad Pitt, qui a récemment reçu un oscar pour “Once upon a time… in Hollywood”. ISCPA vous dévoile tout sur cette pub pas si classique que ça !
Le client
Boursorama, leader des banques en ligne
La mise en place de la publicité
Agence : Buzzman
Production : Insurrection
Réalisateur : François ROUSSELET
Le budget
Boursorama a indiqué avoir dépensé entre 5 et 6 millions d’euros pour l’ensemble de sa campagne innovante, incluant le film, le casting, les affiches, l’achat des espaces publicitaires dans les différents médias… À noter que la campagne de 2017 avait coûté entre 3 et 4 millions d’euros.
Le pitch
Brad Pitt, casquette vissée sur la tête, fait ses emplettes dans les rues de New York, où la publicité a été tournée sur 2 jours. Il parle face caméra, semblant faire la promotion de la carte bancaire « Ultim » de Boursorama, mais on ne l’entend pas. Au contraire, seul le son des autres passants et des bruits de rue nous parvient. Pas de souci technique non, le choix est volontaire pour arriver à la conclusion du spot de 60 secondes (pour la version la plus longue) où une voix off énonce : « Nous n’avons pas besoin que Brad Pitt recommande Boursorama Banque. Parce que personne ne le fait mieux que nos clients ».
L’objectif marketing
Si au départ, la publicité paraît assez classique, elle joue en fait volontairement la carte de l’humour et de l’autodérision. À commencer par le choix de Brad Pitt : « En général, les égéries vous disent à quel point utiliser tel produit est super, décrypte le dirigeant de Buzzman. Là, on tord le cou à ce cliché ». Et cette égérie, mondialement connue, offre à la banque l’occasion de montrer son succès en jouant dans la cour des habituelles marques de parfums ou de luxe. « On n’était pas historiquement fan des égéries », explique le directeur général de la Boursorama Benoît Grisoni. « Ça ne correspondait pas à un stade de notoriété de la marque suffisant ». Jusqu’à ce jour il faut croire ! Il mise sur l’effet du succès de l’acteur en espérant « un record d’ouvertures de comptes », faisant écho à l’objectif de 3 millions de clients d’ici deux ans.
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