TéMOIGNAGE STAGE
#MonStageISCPA Mélissa, Journaliste chez Madame Figaro
Vous aimez la gastronomie, vous êtes adepte des tendances healthy ou de la world food… et vous avez par dessus tout une passion pour le journalisme ? Cette interview est faite pour vous !
Pour sa 3ème année de Bachelor Journalisme* à l’ISCPA Toulouse, Mélissa a mis toutes les chances de son côté pour que son stage de fin d’études reflète au mieux son projet professionnel. C’est ainsi qu’elle a rejoint l’équipe de Madame Figaro pour une expérience de 6 mois. Elle vous dit comment, pourquoi et plein d’autres choses ! Un nouvel épisode de #MonStageISCPA à déguster sans modération, à table !
Avant toute chose… comment as-tu décroché ton stage !?
J’ai clairement obtenu mon stage grâce au culot… et à LinkedIn. J’étais perplexe face à l’intérêt d’utiliser ce réseau social, je suis maintenant convaincue de son efficacité !
Encouragée à l’école par notre intervenante d’Accompagnement vers l’emploi, j’ai envoyé un CV et une lettre de motivation (évidemment bien ficelée !) sur LinkedIn à la responsable de la rubrique cuisine de Madame Figaro. C’était mon objectif numéro 1 pour achever mon cursus d’études en journalisme. J’ai attiré son attention et à force de persévérance, j’ai passé un test et ai été acceptée. Direction Paris !
Tu as donc intégré la rédac « cuisine » de Madame Figaro, pourquoi ce choix ?
Mon projet professionnel a bien évolué durant mes trois ans de Bachelor Journalisme ! J’ai appris à me connaître et à savoir où se trouvaient mes priorités, où je m’amusais le plus dans mon travail. Mes domaines de prédilections se sont clairement dessinés lorsque j’ai compris qu’associer mes passions personnelles à ma vie professionnelle était la clé.
Mes précédents stages m’ont fait découvrir tous les formats du journalisme, de la télé à la radio en passant par la presse quotidienne régionale. Je pouvais d’ores et déjà me rendre compte que pour moi, ce serait l’écriture. De plus en plus intéressée par la nutrition et depuis toujours bercée entre les casseroles et les robots cuisiniers de ma mère, la question ne se pose plus, c’est dans ce domaine qu’il faut que j’évolue. Alors pourquoi ne pas s’essayer aux magazines spécialisés afin d’allier toutes mes passions.
Je pense qu’il faut vraiment être intéressée pour entrer dans ce type de rubrique. Autant il est possible de rendre l’économie voire la politique attrayantes à force de les traiter, autant lorsqu’il faut expliquer comment cuire son riz, si l’on ne baigne pas soi-même dans cette activité… Il est difficile de rendre l’article attrayant et de transmettre cette passion.
Des sujets ou des rencontres t’ont particulièrement marqué durant ce stage ?
En général, dans un grand nom comme Le Figaro, je suis fière de tous mes articles. Tous mes intervenants sont plus intéressants les uns que les autres, à leur façon. Mais si je devais parler d’un papier en particulier, je parlerai du portrait de Moko Hirayama. Il est vrai qu’à Paris, on ne sort pas beaucoup des locaux de rédaction, et ce fut mon premier vrai reportage sur le terrain. Je me suis rendue au café que tient cette ancienne avocate new-yorkaise et je l’ai rencontrée. Entre le service et sa fille, elle répondait à mes questions comme elle le pouvait. Mais j’ai adoré !
Ce que j’aime dans ce métier, ce sont les rencontres, l’échange, le partage. En étant face à la professionnelle, j’ai pu cerner certaines de ses émotions, et creuser plus loin que je ne l’aurais peut-être fait par téléphone. Cela s’est ressenti dans mon écrit, je pense, car j’ai été plusieurs fois félicitée pour ce portrait. On me disait « après avoir lu ton article, j’ai l’impression d’avoir bu un café avec elle ». C’est ce que j’avais fait, et que les lecteurs le ressentent de la même façon, c’est mission réussie.
Que retiens-tu de ces 3 ans à l’ISCPA Toulouse et de tes différentes expériences de stage ?
Trois ans à l’ISCPA c’est à la fois intense et excitant. Épuisant et encourageant. Comme je le disais précédemment, mon projet a beaucoup évolué. Et cela n’est pas uniquement de mon ressort, loin de là ! J’ai muri professionnellement grâce aux intervenants de l’école et à leur bienveillance. Ils m’ont encouragé lorsque je n’assumais pas ou ne croyais pas en mes projets. Ce n’est pas toujours facile d’avoir à faire à moi et pourtant, ils ont tous plutôt bien réussi dans leur rôle ! Chacun à leur manière ils ont apporté une pierre à l’édifice, en m’écoutant raconter mes stages, mes plus belles expériences, en analysant mon comportement sur les différents reportages.
Je retiens plusieurs choses de mon passage à l’ISCPA Toulouse mais deux éléments me viennent particulièrement à l’esprit. En premier lieu, la relation entretenue entre les professionnels et les étudiants. En second lieu, l’expérience que j’ai pu acquérir grâce à l’école. Autant sur le terrain toulousain dans le cadre de nos projets que sur le terrain tulliste ou lyonnais lors de mes stages.
J’ai eu l’occasion de me confronter à toutes les formes de journalisme et de me découvrir à travers elles, ce que je n’aurai pu faire si je n’avais eu qu’une période de stage à effectuer. Alors oui, ce sont trois ans où il faut tout donner mais quand je regarde en arrière, je ne regrette à aucun moment tout l’investissement personnel que j’ai donné pour réussir.
*CYCLE BACHELOR JOURNALISME – Titre de Journaliste, Diplôme reconnu par l’Etat, titre enregistré au RNCP de niveau II (bac +3), code NSF 321t, par arrêté du 15/12/2016, J.O du 18/12/2016