Journalisme
Le métier de reporter de guerre
Le journalisme de guerre permet aux médias de fournir au public des informations complètes, neutres et précises sur les conflits armés qui secouent plusieurs régions du monde. Mais, comment un reporter de guerre peut-il évoluer dans des contextes extrêmement difficiles, que ce soit sur le plan humanitaire ou sécuritaire ? Quelles sont les normes et les pratiques qu’il doit respecter pour mener à bien sa mission ? Les détails.
Les missions du reporter de guerre
Le reporter de guerre doit s’appuyer sur les normes éthiques du journalisme telles que l’exactitude, l’impartialité, l’équité et l’équilibre lors de sa couverture d’une guerre. En respectant ces normes, le reporter de guerre permet aux citoyens du monde, ainsi qu’aux organisations humanitaires et autres dirigeants et politiciens, de réagir et de prendre position face aux différents conflits qui secouent différentes zones du globe.
Cependant, il s’agit d’un métier dangereux. Dans les zones de guerre, les journalistes sont confrontés à de nombreuses difficultés. Ils opèrent dans un climat empreint d’insécurité et de menace constante, et sont souvent une cible privilégiée des différentes parties qui cherchent souvent à contrôler les médias et à leur imposer leur version des faits.
Malgré ces contraintes, le reporter de guerre est tenu de maintenir une objectivité à toute épreuve, en s’appuyant notamment sur des sources fiables, tout en veillant à ce qu’elles restent anonymes pour leur éviter d’éventuelles représailles. Tous ces éléments font du journalisme de guerre un métier à la fois indispensable, passionnant et dangereux !
Les compétences et les qualités requises
Audace et courage sont de mise pour tout journaliste désireux de s’aventurer dans des zones sensibles, où seule résonne la voix des armes. Mais ce n’est, bien sûr, pas la seule qualité requise pour exercer ce métier.
En effet, un reporter de guerre est censé être un expert de la région qu’il couvre, aussi bien sur le plan géopolitique, qu’économique, social, religieux, ethnique, etc. A titre d’exemple, un journaliste qui couvre la guerre en Libye est censé connaître l’histoire récente du pays, le contexte régional et les événements liés au « printemps arabe » qui ont précédé la chute de Mouammar Kadhafi, ainsi que la guerre qui s’en est suivie.
En plus de maîtriser tous ces éléments, le reporter de guerre est appelé à réaliser des reportages et des interviews, ainsi que mener des enquêtes en profondeur. Il va notamment donner à toutes les parties impliquées dans le conflit l’occasion de transmettre leurs opinions et points de vue, tout en essayant d’obtenir des informations exclusives grâce à ses sources.
Pour ce faire, un bon reporter de guerre doit avoir le sens de la communication et de la négociation, être diplomate et polyglotte, savoir s’intégrer rapidement dans différents contextes culturels, être impartial, etc.
Le salaire du reporter de guerre
Dans le secteur de la télévision, le salaire d’un reporter de guerre oscille entre 4 000 euros par mois en CDI et 2 500 euros pour les pigistes. Dans le secteur de la production et des agences de presse audiovisuelle, cette moyenne s’élève à 4 500 euros par mois en CDI et 3 000 euros pour les pigistes.
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Comment devenir reporter de guerre ?
Pour devenir reporter de guerre, il est fortement recommandé de suivre une formation de niveau Bac+3 à Bac+5 en école de journalisme.
La réalisation de stages ou le suivi de cursus journalistiques en alternance permettent d’appréhender concrètement les compétences du métier. Cela permet d’acquérir une première expérience professionnelle et de faire face aux enjeux de la profession. C’est une alternative particulièrement intéressante pour compléter vos compétences théoriques.
Les formations au métier de reporter de guerre
L’ISCPA propose des formations en journalisme, du Bachelor au cycle Mastère. Nos cursus permettent d’acquérir des connaissances et compétences recherchées par les chaînes de radio et télévision, les agences de production audiovisuelle, les agences de presse, etc.
En trois ans après le Bac, le Bachelor journalisme permet de se préparer, par la pratique, aux différents métiers du secteur. Ce diplôme reconnu par l’Etat constitue un bon tremplin vers le métier de reporter de guerre. En deux ans après un Bac+3, les cycles Mastères professionnels journalisme de l’ISCPA forment des journalistes experts en développement éditorial, qui maîtrisent les différentes techniques journalistiques audiovisuelles, le data journalisme et la gestion des contenus. De quoi les préparer à une carrière brillante en tant que reporters de guerre.
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